BID-AF2015-0004-NAC PLANTE HORTICOLE DANS LA MEDECINE TRADITIONNELLE AU TOGO
Citation
AKPENE K, RADJI D P A (2018). BID-AF2015-0004-NAC PLANTE HORTICOLE DANS LA MEDECINE TRADITIONNELLE AU TOGO. Version 1.3. Université de Lomé. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/18zbi1 accessed via GBIF.org on 2024-12-13.Description
METADONNEES SUR LES LISTES DES PLANTES HORTICOLES ORNEMENTALES DU TOGO L’horticulture est la branche de l’agriculture qui, à l’origine, regroupait toutes les espèces végétales produites au jardin (hortus). Si, au niveau international l’horticulture recouvre les fleurs, les fruits et les légumes, en France ce terme s’applique plus spécifiquement à la culture des espèces ornementales (Viguier, 2006). L’horticulture ornementale est un secteur qui présente d’importantes particularités par rapport à l’agriculture en général. Elle recouvre plusieurs familles de produits telles que fleurs et feuillages coupés, plantes en pots, plantes à massifs, bulbiculture et pépinières. Ces productions ont généré différentes industries notamment la distillerie pour la production d’huiles essentielles, la production de substances pour l’industrie pharmaceutique, les compléments alimentaires et les herbes aromatiques (Widehem et Cadic, 2005 ; Viguier, 2006). Dans le souci de conserver et d’améliorer la qualité des végétaux sauvages et d’accroître leur rendement, l’homme a ainsi très tôt tenté de les apprivoiser sur des étendues plus ou moins grandes. Mais au-delà de cette notion utilitaire, de nombreux peuples aiment les plantes pour leur seule beauté (Barloy, 1984), que ce soit la beauté du feuillage, de l’allure ou du port, des fleurs ou des fruits. Elles sont aussi aimées pour le parfum qu’exhalent leurs organes. Les plantes ornementales agrémentent le cadre de vie ; elles sont sollicitées pour diverses manifestations (naissances, anniversaires, mariages, obsèques etc.) et la fleur accompagne tous les moments d’émotion (Aké Assi, 2002). Dans un environnement, de plus en plus urbanisé, le besoin de verdure et de fleurs est davantage ressenti. Dans les pays industrialisés, ce besoin est développé principalement pour des raisons esthétiques et pour ses bienfaits écologiques (Miller, 1997; Nilsson et Randrup, 1997). Selon Widehem (1997), si 20% des surfaces cultivables étaient en Europe, cette dernière fournirait à la production, 56% de la valeur des fleurs coupées, plantes en pots, plantes à balcons et à massifs. L’Asie représentait 60% des surfaces cultivées et 20% du chiffre d’affaires à la production. Le secteur des plantes ornementales représente 6% de la production agricole de l’Union européenne. La production communautaire de fleurs et de plantes est faite sur 160.000 hectares et sa valeur est de l’ordre de 16 milliards d’euros par an. C’est un secteur en expansion, tant en volume qu’en valeur. Les Pays-Bas produisent à peu près 30% en valeur des plantes ornementales de l’Union européenne et 87% des exportations européennes de fleurs coupées (Widehem et Cadic, 2005). Le Moyen-Orient et l’Afrique représentait 2,4% des surfaces cultivées et 2,3% du chiffre d’affaires à la production avec le Kenya et l’Israël comme fournisseurs réguliers (Widehem, 1997). Dans les pays subsahariens, la productivité agricole est deux à trois fois plus faible que la moyenne mondiale et l’écart de production entre pays en développement et pays développés se creuse (Fleury et al., 2008 ; Ba, 2007). La situation se reflète dans la production de la grande majorité des produits horticoles pour lesquels la productivité par habitant est en déclin.En Afrique subsaharienne, où seulement 10% des terres sont considérées comme cultivables, les produits horticoles sont essentiellement cultivés par les petits et moyens exploitants (Wasilwa, 2008 ; Wagner, 2005).Au Kenya par contre, la floriculture est en plein essor et cette activité est en passe de détrôner le tourisme et la culture du thé. En 2007, la culture florale représentait 45% de ses exportations horticoles en général, soit un apport de 32 millions de shillings kényans sur l’année soit plus de 455 millions de dollars américains (Provenzano, 2008). Actuellement la flore du Togo est estimée à 3451 espèces dont 612 sont introduites (Radjietal., 2010 ; Kokou, 1998 ; Guelly, 1994 ; Akpagana, 1992b). Bien que plusieurs exploitations ou pépinières de plantes ornementales s’observent à tous les coins de rues à Lomé et de plus en plus dans les villes secondaires du pays, ces estimations font très peu mention des espèces abondamment utilisées en horticulture urbaine (Brock et Foeken, 2006 ; Fleury et al., 2008). Cette activité emploie des centaines de jeunes et, prolifère certainement à cause de sa rentabilité économique, contribuant ainsi à la résorption du taux de chômage (Aké Assi, 2002 ; Radji, 1998). Elle est la source principale de revenu pour plusieurs exploitants et apportent un revenu complémentaire à d’autres (Viguier, 2006). Ce secteur informel n’a pas le niveau d’organisation et le professionnalisme qu’on connait dans certains pays du continent comme le Kenya (Jaffee et Masakure, 2005 ; Nevenet al., 2009) ou ailleurs dans d’autres pays en développement qui exportent des quantités importantes de fleurs dans le monde (Roy and Thorat, 2007). L’expansion de l’horticulture urbaine à Lomé et dans d’autres villes du Togo, accroît le nombre de taxons et mobilise une importante phytobiodiversité (UICN, 1994) constituée aussi bien de la flore autochtone que d’espèces introduites depuis très longtemps ou récemment. Ce qui pose dès lors des questions de recherches dans les milieux scientifiques, notamment quelle est la part de la biodiversité impliquée dans cette activité ? Comment s’organise cette filière ? Qui en sont les acteurs ? Quelle en est sa viabilité et quelle est sa participation à l’économie nationale ? Le plus souvent, la composition floristique des pépinières ou des exploitations horticoles et les bénéfices que les acteurs peuvent en tirer, sont méconnues tout comme les risques d’envahissement (Maki et Galatowitsch, 2004). La flore locale est-elle suffisamment mise à contribution ? Sous la menace actuelle des écosystèmes naturels, la flore ornementale impliquant la flore autochtone peut-elle permettre de mieux protéger la biodiversité ? C’est dans ce cadre que l’étude qui a eu lieu de 1997 à 2010, s’est fixée d’élaborer principalement d’élaborer un état des lieux des plantes introduites au Togo. Cet état des lieux devra servir à l’élaboration de stratégies de conservation et de gestion durable de la biodiversité horticole au Togo. Par ailleurs, il s’agit De façon spécifique, cette étude a permis de réaliser un inventaire botanique le plus exhaustif possible des espèces végétales utilisées en horticulture urbaine au Togo et de présenter quelques-unes de leurs caractéristiques morphologique et phytogéographique. Les enjeux d’un tel diagnostic sont d’une part, une meilleure valorisation et d’autre part, mettre fin à la spéculation parfois fâcheuse (vente d’une plante à la place d’une autre) et limiter ainsi les risques d’intoxication car certaines plantes sont utilisées en pharmacopée traditionnelle. L'inventaire floristique s'est déroulé dans la ville de Lomé et de ses environs d’une part (zone écologique V) et d’autre part, dans toutes les grandes villes des régions administratives du Togo. Le choix des sites est justifié par le nombre de pépinières en croissante augmentation, des travaux de plantation ou d’aménagement des espaces verts publics et surtout privés et de l’ampleur des travaux d’entretien de ces espaces. Plus on s’éloigne de Lomé, plus l’activité est peu pratiquée et cette pratique devient inexistence dans la partie septentrionale du pays. De toutes les villes prospectées, seules Atakpamé (zone écologique III) et Kpalimé (zone écologique IV) dans la Région des Plateaux disposent chacun d’un seul jardin de fleurs. Aucune exploitation ou pépinière n’a été identifiée dans les autres villes du Togo. Il y existe cependant des espaces aménagés et des jardins privés dans des institutions publiques ou privées et les espèces rencontrées et recensées sont celles prises en compte dans cette étude. La méthode qualitative a permis d’identifier et de répertorier les différents parcs, jardins et pépinières. Chaque exploitant ou propriétaire des lieux est informé de l’objet de l’étude et son consentement est acquis à travers une autorisation verbale. La méthode quantitative est réalisée sur la base d’un questionnaire conçu et administré auprès des exploitants, des employés et de la clientèle. Ce questionnaire est destiné à la collecte des informations socio-économiques.
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