Liste des publications par taxon TOGO
Citation
Radji R, AKPENE K (2018). Liste des publications par taxon TOGO. Version 1.3. Université de Lomé. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/ic46pw accessed via GBIF.org on 2024-12-12.Description
Ce dictionnaire multilingue de plantes médicinales répertorie près de 1000 plantes identifiées par leur nom scientifique, leur synonymes scientifiques et leurs indications médicinales dans environs 150 langues (souvent groupes linguistiques) locales de huit pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin,Burkina Faso, Côte d’Ivoire,Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Cet ouvrage de complication, certes incomplète, des données collectées dans la littérature et sur Internet, est conçu comme un guide de lecture complémentaire aux études ethnobotanique dont nous présentons un aperçu non exhaustif dans les références bibliographique,afin d’en rendre la consultation plus accessible même au grand public. Il se veut avant tout être un outil de synthèse pour devenir un outil de dialogue entre les différents acteurs de la santé. Ce document n’est en aucun cas un ouvrage de recettes médicinales d’où le choix d’une présentation synthétique qui mentionne uniquement les utilisations thérapeutiques sans livrer ni les associations de plantes, ni le mode de préparation, encore moins les posologies, afin d’éviter la tentation d’automédication, pratique dangereuse vu le caractère souvent toxique des plantes. Les volumes de ce dictionnaire permettent l’accès aux informations par différentes entrées. Le volume 1 est une vraie démarche « Dictionnaire » et contient les index qui renvoient aux noms scientifiques : • Noms africains : 25 000 noms de plantes en langues africaines et européennes (français et anglais) classés par ordre alphabétique ; la langue et pays sont indiqués. • Lexique des termes médicaux. • Indications médicinales : afin de faciliter la recherche correspondant à une pathologie et de mettre en évidence les propriétés thérapeutiques des espèces, genres ou familles, sont présentées selon les 21 chapitres de la Classification Internationale des Maladies (CIM) version de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une page d’introduction décrit cette classification, suivie d’une explication de la structure des différents chapitres puis l’index renvoie aux pages des propriétés thérapeutiques des plantes. • Synonymes scientifiques : les synonymes des noms scientifiques faciliteront la consultation des anciens ouvrages de référence qui se révèle souvent difficile. L’intérêt de ce volume est de pouvoir mieux exploiter la littérature dans un contexte de dialogue et d’échanges. En médecine traditionnelle, le nom local correspond à un savoir empirique transmis de génération en génération qui reste à une échelle très locale, celle du guérisseur du village ou de petite région. Au contraire, la nomenclature scientifique est universelle et constitue une référence pour identifier une plante, mais l’évolution des connaissances entraîne régulièrement une révision et une modification de cette classification binomiale. Grâce aux index nous espérons stimuler d’une part la communication entre tradithérapeutes pour qu’ils puissent élargir leur pratique en s’inspirant de leur collègues d’autres régions, d’autres part la collaboration entre tradithérapeutes et scientifiques pour que la médecine traditionnelle puisse se développer et continue à soigner le plus grand nombre de personnes selon les critères d’efficacité et de sûreté actuellement en vigueur. Le volume2 est une démarche de Monographie » des plantes choisies en raison principalement de la disponibilité de leurs noms locaux africains.Elles sont classées par ordre alphabétique de leur nom scientifique reconnu actuellement. • Le genre et l’espèce de la plante sont suivis de la famille à laquelle elle appartient, les synonymes scientifiques sont aussi répertoriés ainsi que les noms vulgaires en français et en anglais. Pour rendre homogène le classement des familles, la nomenclature adopté est celle de la base des données de plantes d’Afrique du Conservatoire et Jardin botanique de la ville de Genève. • Pour son identification, chaque plante est présentée, dans la mesure possible, par une brève description etar sa répartition géographique. Les illustrations sont des dessins tirés d’ouvrages, pour la plupart publiés par certains des auteurs. Le lexique des termes botaniques explique par des figures et des définitions la terminologie scientifique employée. • Ensuite, on trouve les noms vernaculaires dans plus de 150 langues africaines classées par pays ainsi que l’utilisation médicinale traditionnelle présentée aussi par pays, avec l’organe et l’indication thérapeutique. La relation entre le nom scientifique et le nom vernaculaire, permet la conservation des connaissances en médecine traditionnelle pour la préservation des savoir des peuples. Nous espérons que ce choix permettra une meilleure exploitation de la littérature spécialisée, favorisera une prise de conscience des ressources locales et surtout encouragera un transfert efficace des connaissances entre jeunes instruits à « l’occidentale » et tradipraticiens de la santé, véritables « ethno-médecins » détenteurs de savoirs séculaires en voies de disparition. Ainsi les échanges entre les différents partenaires de santé contribueront à un enrichissement, par échanges entre tradipraticiens pour élargir leur pratique mutuelle et à la mise au point de médicaments sûrs et efficaces si une collaboration s’instaure entre chercheurs en pharmacopée et praticiens traditionnels. Cet ouvrage constitue une porte ouverte vers la comparaison entreles floreset la phytothérapie traditionnelle d’autres régions en vue de découvrir les convergences et les divergences dans l’utilisation de la même plante par différentes populations. Outre un enrichissement intellectuel, cela peut constituer une piste pour le choix des espèces à cultiver à des fins utilitaires. De plus, une meilleure connaissance par le grand public de l’utilisation des plantes contribuera à garantir une plus grande participationà la protection de la biodiversité. Il sera plus difficile de détruire ou de saccager la forêt et la savane si ces milieux sont considérés comme de véritables < pharmacies vivantes » utiles mais fragiles.
INTRODUCTION (volume 1&2) Après l’Organisation de l’Unité Africaine (aujourd’hui devenue l’Union Africaine) qui a promulgué en 2000 la décennie 2001-2010 « Décennie de la Médecine Traditionnelle Africaine (MTA) », l’Organisation Mondiale de la Santé a proclamé à son tour le 31 Août « Journée Internationale de la MédecineTraditionnelle Africaine ». Il s’agit là de décisions fortement symboliques de la reconnaissance officielle et internationale de la MTA par les gouvernements pour son rôle fondamental dans les soins de santé publique. C’est aussi le signal d’un coup d’envoi pour des actions scientifiques et sociales sans complexes en vue de lui donner sa juste place. En effet, la MTA et les plantes médicinales bénéficient déjà de la reconnaissance populaire car elles occupent une place prépondérante, plus de 80%, dans les soins de santé en Afrique. Paradoxalement, la disparition progressive des véritables tradipraticiens de santé, détenteurs d’un savoir ethno-médical, et en danger cette pratique. De plus, le recours aux plantes médicinales, comme médecine complémentaire est en nette progression dans les autres parties du monde. Au cours du 20ème siècle, de nombreuses études ont répertorié l’usage médicinal des plantes, mais leur accès est difficile pour les acteurs de terrain à cause du manque de dictionnaires scientifique en langues africaines. Il est devenu nécessaire de mettre à la disposition des chercheurs et surtout des tradipraticiens de santé, véritables « ethno-médecins » des outils permettant d’identifier par leurs noms vernaculaires et scientifiques, les plantes utilisées dans leurs différentes régions de l’Afrique. Ceci permet de mieux exploiter la littérature et de comparer les usages au-delà des cercles restreints de villages ou de régions.Dans un dialogue c’est préférable de savoir que l’on parle de la même chose… ! C’est pourquoi l’Association Traditions et Médecine T &M de Genève a pris l’initiative de parrainer la rédaction et la publication de cet ouvrage, avec pour principal objectif de contribuer à combler cette lacune en offrant un outil de dialogue pour, d’une part faciliter les échanges entre et avec les Thérapeutes et les chercheurs, et d’autres part, simplifier la constitution des nombreux ouvrages disponibles. Ilsconstituent un extrait des résultats d’un travail de compilation d’informations sur les noms vernaculaires africains des plantes à partir d’enquêtes en ethnobotaniqueet sur les pharmacopées, complétés par des recherches bibliographiques et sur Internet. L’originalité de cette démarche réside donc dans sa présentation synthétique facilitant la consultation tant par le grand public et les «chercheurs profanes » que par les professionnels de divers secteurs (biologie, pharmacie, médecine, santé publique, environnement, histoire, éducation, sociologie, etc.), afin d’avoir une indication rapide sur la position systématique d’une plante,en attendant confirmation par un spécialiste. Loin d’être exhaustifs, nous avons donc essayé de présenter un choix d’informations collectées, avec les réserves qui s’imposent, mais surtout en comptant sur les apports futurs des lecteurs, en vue d’un enrichissement quantitatif et qualitatif pour des révisions futures. Le développement de l’intérêt pour les pharmacopées locales et l’ethnobotanique, les synergies suscitées par la réhabilitation des médecines traditionnelles par le grand public et par les décideurs politiques, ainsi que les matériaux disponibles dans la littérature, permettent aujourd’hui cette réalisation. Au-delà de l’intérêt scientifique ou médicinal, notre souhait est de voir cet ouvrage contribuer aussi à une meilleure exploitation des plantes en Afrique, sources de produits alimentaires, médicaux préindustriels ou d’intérêt environnemental, ainsi qu’à un meilleur dialogue scientifique Nord-Sud et Sud-Sud. Si le résultat de ce travail permet au lecteur de profiter des acquis antérieurs, il devrait aussi contribuer à une meilleure exploitation des plantes en Afrique dans l’optique d’une politique de développement durable comme c’est déjà le cas dans un pays pionnier qu’est le Mali. Notre souhait est que les cultures des plantes africaines s’intensifient en Afrique de l’Ouest par une meilleure intégration dans la politique de santé et d’économie nationale. En effet, la valeur sanitaire et économique de la culture des plantes médicinales, tout en préservant, autant que possible les espèces sauvages dans leur milieu, n’est plus à démontrer. Ainsi, en plus d’assurer une médecine accessible à tous, les emplois générés dans les secteurs de l’agriculture et de la santé permettraient d’améliorer les conditions sociales et économiques des populations africaines, pour une vraie contributionau développement durable à partir des ressources de la biodiversité. Genève, 2012
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