Données d'observation des pontes des tortues marines ACBM
Citation
Ayissi I (2022). Données d'observation des pontes des tortues marines ACBM. RASTOMA: Réseau des Acteurs et professionnels de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale. Occurrence dataset https://doi.org/10.15468/58m3un accessed via GBIF.org on 2024-12-11.Description
Les données publiées ici sont celles des femelles de tortues marines observées au cours de la période de reproduction. Ce sont les occurrences des individus femelles qui viennent pondre sur la côte sud du Cameroun. Ce sont aussi des occurrences des traces et des nids de ces femelles. Les données indique également la menace observé (nids braconnés ou intactes, individus tués) au cours de la période de reproduction des tortues marines au Cameroun qui de septembre à mars de chaque année.Sampling Description
Study Extent
Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach. -Flore Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985). -Faune La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011). -Climat La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm. -Pédologie Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues. -Population L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins. Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.Sampling
-Données ponte Sur la zone d’étude, 10 plages de ponte prioritaires (Ipenendjé, Béyo, Békollobé, Lolabé, Bouchibilika, Eboundja, Grand-Batanga, Bwambe, Mpalla et Londji 2) ont été identifiées et ont été suivies lors des patrouilles matinales ou nocturnes à une fréquence de 3 patrouilles par semaine du mois de septembre à avril chaque saison soit 8 mois par saison, les tortues sont identifiées et baguées aux bagues Monel en inox et les éléments de biométries pris à l’aide d’un mètre ruban et ces éléments seront consignées dans les fiches de terrain avant d’être analyser avec un logiciel approprié: 10 techniciens patrouillent quotidiennement les plages et avec à leur tête un chef de patrouille permettent de vérifier la conformité des résultats. La présence quotidienne des patrouilleurs permet de réduire le braconnage et réduire l’impact et la production d’indicateurs pourra alimenter les stratégies de conservation.Method steps
- Collecte des données sur le terrain avec un cahier de note Après vérification, enregistrement sur les fiche de suivi de terrain enregistrement des données sur Excel nettoyage et formatage au standard darwin
Taxonomic Coverages
Données de 4 espèces de tortues marines fréquentes sur les cotes camerounaises
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Lepidochelys olivaceacommon name: tortue olivâtre rank: species
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Dermochelys coriaceacommon name: tortue luth rank: species
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Chelonia mydascommon name: tortue verte rank: species
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Eretmochelys imbricatacommon name: tortue imbriquée rank: species
Geographic Coverages
Ce projet couvre les arrondissements de Kribi 1 et 2, Lokoundjé et Campo situés dans le département de l’Océan, région du Sud-Cameroun. Ce site de notre se situe à la périphérie de l’UTO (Unité Technique Opérationnelle) de Campo-Ma’an qui englobe l’ancienne Réserve de Campo-Ma’an des villages Londji (N 03°01.855’ ; E 09°57.594’) à Campo-beach (N 02° 22.861’ ; E 09° 49.465’). L’UTO de Campo-Ma’an a été créée le 06 août 1999, par l’Arrêté N° 054/CAB/PM et couvre tout l’arrondissement de Campo, Kribi constitue la principale agglomération et les principaux villages sont Londji, Eboude Mvaé, embouchure Lokoundjé et Mpeh, Grand Batanga, Lolabé, Ebodjé, Bouandjo, Campo ville et Campo Beach.
-Flore
Le principal écosystème est constitué de forêt littorale de basse et moyenne altitude à Césalpiniacées avec Lophira alata et Saccoglottis gabonensis qui sont des espèces dominantes, la forêt marécageuse à Uapaca spp périodiquement inondée en arrière des mangroves constituées qu’on retrouve aux embouchures des deux principaux cours d’eau de la zone que sont la Lokoundjé et le Nyong avec des espèces comme Rhizophora rasemosa et Pandanus candelabrum en bordure d’estuaire. D’autres plantes marécageuses à l’instar de Nypa fruticans et Pandanus candaladrum sont également dénombrées (Letouzey, 1985).
-Faune
La faune est constituée des espèces aquatiques représentées par les poissons (les chondrichtyens (requin scie), les crustacés (crabes, crevettes), les mollusques, les amphibiens. Les reptiles sont essentiellement constitués de quatre espèces de tortues marines (Tortue luth, tortue olivâtre, tortue imbriquée et tortue verte) soumises à une pression anthropique élevée (Ayissi 2015), de crocodiles du Nil, de serpents boas et de varans. Les tortues d’eaux douces se rencontrent dans les criques du Nyong et de la Lokoundjé. Les mammifères marins peuplant cette zone sont des petits cétacés (dauphins) à l’instar du dauphin à bosse (Souza teuszii), la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le cachalot (Physeter macrocephalus) fréquentant ces eaux littorales en période d’été et des lamantins (Trichechus senegalensis) qui se retrouvent dans les eaux estuariennes du Nyong et de la Lokoundjé (Ayissi et al, 2011).
-Climat
La climatologie est caractérisée par un climat équatorial guinéen à deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La température moyenne est de 26ºC, le minima étant de 25°C et le maxima 28ºC. Tandis que la hauteur des précipitations moyennes oscille entre 2 000 et 3 000 mm.
-Pédologie
Selon Segalen dans Olivry (1986), les sols de cette région sont des sols jaunes sur roches métamorphiques et éruptives anciennes. On observe parfois à la base de l’horizon jaune des concrétions ferrugineuses passant à des cuirasses de faibles étendues.
-Population
L’intérieur de cette région est presque vide de population humaine, avec quelques hameaux le long de l’axe Campo-Ebianemeyong. La région est peuplée de populations bantous des groupes Mvaé, Mabéa, Fang, Yassa, Batanga auxquels se rattachent des groupes pygmées très anciens dans la zone. A celle-ci s’ajoutent des populations cosmopolites venant d’autres régions du pays et des pays voisins.
Les populations côtières se consacrent surtout à la pêche, mais leurs villages sont devenus des bases des braconniers venant d’ailleurs. Les autres populations pratiquent l’agriculture et surtout la chasse pour la consommation et approvisionner les grands centres de consommation dans les villes voisines. La principale activité est la pêche artisanale et semi-industriel dans les fleuves et ruisseaux et au niveau de la mer. Mais cette activité reste globalement rudimentaire en dehors de quelques expatriés disposant des engins plus sophistiqués. La carte ci-contre indique la zone de collecte.
Bibliographic Citations
- Letouzey, R., (1985). Notice de la carte phyto-géographique du Cameroun. 1 :500 000 4/TV ; Domaine de la forêt dense humide toujours verte-groupement 185à 267 ; 95-142. Ayissi, I. Impact de la pêche artisanale sur les tortues marines des herbiers marins du Sud Cameroun : possibilités de conservation. Thèse de Doctorat, Ph.D soutenue à l’Université Abdelmalek Essaadi, Tetouan-Maroc. 152p. Ayissi, Van Waerebeek, Segniagbeto (2011). Exploratory Survey of Cetaceans and their Status in Cameroon. Prepared for: CMS/UNEP Convention for the Conservation of Migratory Species of Wild Animals and The Colombus Zoo Conservation Fund, Ohio. 22p. Olivry, J. C. (1986). Fleuves et Rivières du Cameroun. Thèse d’Etat. MESIRES-ORSTOM. Collection «Monographiques hydrologiques ORSTOM» n° 9. Paris : 733p. -
Contacts
Isidore Ayissioriginator
position: Président national
ASSOCIATION CAMEROUNAISE DE BIOLOGIE MARINE (ACBM)
CM
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Isidore AYISSI
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position: Président national
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Ursla Koumbo
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RASTOMA
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Isidore AYISSI
administrative point of contact
position: Président national
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